Après une fin d’année 2020 relativement calme, le 1er trimestre 2021 s'annonce plutôt ambitieux. Il signe le retour de l’activité du marché immobilier avec une hausse de 5% sur les transactions du réseau l'Adresse entre le T4 2020 et le T1 2021.
Ceci confirme qu'en dépit de ce contexte difficile, l’immobilier reste une valeur refuge pour les Français.
Ces derniers mois, ont assisté à une inversion de la tendance. L’attrait pour les grandes agglomérations, souvent synonymes d’emplois, était la norme. Aujourd'hui les villes moyennes prennent le dessus grâce aux possibilités offertes en termes d’organisation de travail.
De plus, les grandes entreprises et PME ont su s’accommoder du télétravail, un mode « nomade » : « Il y a eu une grosse attractivité autour des villes, que j’aime appeler les Villes Cathédrales, comme Reims, Evreux, Orléans, Cholet… Sur 12 mois glissants, il y a eu une hausse des prix en volume de 15% et les prix au m2 grimper significativement, comme par exemple à Orléans, avec une hausse de 15% sur un an. Avec l’approche de l’été et le début de la saison des déménagements, on peut s’attendre à un nouvel épisode d’exode « urbain » (Français qui vont quitter les grandes villes). » Déclare Brice Cardi, Président du réseau l’Adresse.
Au premier trimestre et pour la capitale, L’Adresse a observé une baisse des prix de 1,1% et près de 3% sur un an, dû au décrochage sur le marché de Paris intra-muros et des délais de ventes plus longs.
Par ailleurs, sur le marché locatif, on observe un phénomène inédit depuis plusieurs années : les studios et T2 trouvent difficilement des preneurs : « En ces temps si particulier, la pierre reste plus que jamais une valeur refuge pour bon nombre de Français. Il va être intéressant de suivre de près l’évolution du marché Parisien qui reste une valeur repère et observer comment la baisse des prix dans la capitale influencera le marché immobilier national. » Conclut Brice Cardi.
Asma Louati, Franchise Habitat ©